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Art & Science

Deux sujets, souvent séparés mais qui partagent bien des valeurs!

Les Chroniques Naturelles [S1E5] Rosa, rosam, rosae…

La recherche d’une plante-hôte susceptible d’être acceptée à la fois de Myzus et de Tétra touche à sa fin : ils ont élu domicile sur un rosier… les problèmes ne vont pas tarder !

« Comme j’aimerais être plus grand Myzus, alors les trichomes ne me feraient plus peur ! »
« Nenni très cher ! Tu devrais faire face à des défenses de plantes encore plus grandes comme les épines du framboisier, ou plus insidieuses comme les raphides, ces micro-aiguilles d’oxalate de calcium que renferment les feuilles d’épinards. Courage ! Bientôt nous trouverons, j’en suis sûre, une plante-hôte qui nous conviendra à tous les deux et alors nous pourrons… conquérir le MONDE ! »

La recherche d’une plante-hôte susceptible d’être acceptée à la fois de Myzus et de Tétra touche à sa fin : ils ont élu domicile sur un rosier… les problèmes ne vont pas tarder !

 

Les pucerons comme Myzus se nourrissent essentiellement d’acides aminés contenus dans la sève élaborée transportée par le phloème des plantes. Les organes en croissance comme les bourgeons ont besoin de beaucoup d’énergie pour se développer et croître. Puisque riches en nutriments et constitués de cellules et vaisseaux aux parois encore tendres (voir illustrations de l’épisode 1), ils constituent un endroit privilégié pour les pucerons qui ne demandent qu’à se nourrir.

Les tétraniques tisserands comme Tétra, du fait de leur stylophore, sorte de petite paille permettant d’aspirer le contenu des cellules (voir illustrations de l’épisode 3), préfèrent se nourrir des cellules des feuilles, notamment proches de la base des plantes, car celles-ci comportent moins de trichomes par exemple, et se situent dans un environnement plus ombragé, mieux protégé des rayons UV du soleil.

Le saviez-vous ?

Avant de pouvoir fonder une colonie, les femelles puceron Myzus persicae et tétranique tisserand
Tetranychus urticae, doivent d’abord se nourrir !
Ensuite, elles pourront produire des nymphes (bébés pucerons), ou pondre des œufs (d’où sortiront
des bébés Tetranychus) : c’est ce qu’on appelle l’acceptation de la plante-hôte.

Vous avez manqué un épisode ?

Relire les Chroniques Naturelles : Saison 1 Épisode 1

Épisode précédent : [S1E4] Des nouvelles de l’ami Pieris

Épisode suivant : [S1E6] Myzus et l’Empire: Une double saga !

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