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WAX bouge

On ira ou on y est allé et on vous en parle !

For Women in Science 2014 : reportage WAX

Un reportage passionnant sur les cheveux propres des scientifiques femmes, mais pas seulement. La Fondation l'Oréal a lancé il y a quelques années un programme baptisé "For Women in Science" pour soutenir les femmes dans ce milieu encore trop masculin qu'est la science. Des lauréates de chaque continent se voient récompensées pour la qualité de leur recherche, et de plus jeunes scientifiques décrochent, elles, des bourses afin de les encourager dans leur projet. C'était l'heure des présentations très officielles, c'était la fête de la science avec un E, c'était vachement bien, et WAX y était.

 

Chapitre 1 : l’Académie des sciences.

Le soleil brille, les grilles du Pont des Arts ne se sont pas encore écroulées, et l’Académie nous ouvre ses portes. Une belle journée commence. Les gens se sont fait beaux, bien pouponnés, bien shampouinés; prêts à se faire photographier alors même qu’ils mangent croissants, petits fours et boivent leur café. Nonobstant les voleurs d’image, ils profitent d’un petit-déjeuner formidable dans un salon aux grandes tapisseries moyen-âgeuses.

« Session extraordinaire, prix l’Oral – UNESCO » nous indique un panneau alors que nous nous rendons vers la salle de conférence. Nous nous installons au milieu des téléviseurs, rétroprojecteurs, traducteurs, équipes techniques, pour assister à la présentation des travaux des 5 lauréates. Docteure Segenet Kelemu en biologie et phytopathologie, professeur Laurie Glimcher en immunologie et médecine, professeur Cecilia Bouzat en biophysique, professeurs Kayo Inaba en immunologie et médecine, professeur Brigitte Kieffer en neurobiologie.

Des questions-réponses à la fin de chaque intervention, le temps pour WAX de mettre un carton jaune au maître de cérémonie qui ne donnait la parole qu’aux questions posées par des hommes, mais voilà que les présentations sont déjà terminées et que le flot de gens et de photos reprend son cours. Une visite de l’Académie est organisée, Paris n’est pas la capitale du tourisme pour rien ! Le temps de se faire chasser de la bibliothèque, de se recueillir devant une plaque commémorant la venue de Benoît XVI en 2008, de rencontrer les lauréates, et nous voilà partant pour le déjeuner en compagnie des autres journalistes. Par risque de jalousie, cet épisode sera censuré, mais sachez que c’était à la fois un régal pour les yeux et pour les papilles. Nous avons repris des forces, nous fonçons alors tête baissée vers la partie 2 : les interviews.

Chapitre 2 : Les interviews du Saint James

 

La rue de Rivoli, ses cars de visiteurs du Louvre, ses vendeurs de souvenirs, son jardin des Tuileries… et le Saint James. Hôtel de luxe, salon de luxe, fauteuils de luxe, chez l’Oréal on ne plaisante pas avec la qualité de la réception. Nous nous installons confortablement, et nous apprêtons à entamer une série d’entretiens, trois pour être précis, avec 2 lauréates 2014 et une ancienne lauréate, désormais ambassadrice de l’initiative.

Premier entretien donc, avec Mayana Zatz, ancienne lauréate For Women in Science et désormais marraine et ambassadrice l’initiative. Nous lui demandons ce qu’elle pense de l’égalité hommes-femmes au sein des sciences, ainsi que des discriminations qu’elle a pu rencontrer au cours de sa carrière. Selon elle, plus d’éducation et plus de représentation de figures féminines sont nécessaires, et les actions comme celles que la Fondation l’Oreal organise sont une réponse intéressante. Nous découvrons également qu’être une femme n’a pas été un obstacle dans sa carrière, elle nous explique qu’au Brésil les mentalités étaient beaucoup plus ouvertes à ce sujet. Sur la photo ci-dessous, vous pouvez voir nos amies journalistes avec qui nous avons passé la journée. Elles vous disent bonjour, alors derrière votre écran soyez poli-e-s et faîtes leur coucou.

Vient ensuite Cécilia Bouzat, lauréate 2014 qui présentait ses travaux un peu plus tôt. Elle nous parle de sa famille, chose la plus importante à ses yeux, et de l’équilibre qu’elle a réussi à trouver avec sa carrière. Elle nous raconte également son plus grand souvenir en tant que scientifique : sa première découverte et la fierté qu’elle a pu éprouver alors.

Enfin, Segnet Kelemu, autre lauréate 2014 qui nous conte elle aussi sa première découverte, et ce sentiment formidable « d’être la première personne -et pendant un moment la seule- à savoir ».

Mais l’heure tourne, le programme infernal continue, et nous devons laisser les lauréates continuer leur marathon, croiser Caroline Fourest qui passait par là, et monter à bord de leur fière monture : UN CAR. En avant chauffeur, nous allons à l’UNESCO.

Chapitre 3 : L’UNESCO

Pour les épisodes précédents, c’est ICI. Nous grimpons dans le car, rempli de jeunes filles scientifiques qui découvrent Paris à travers les vitres de cet énorme machine, et donc un peu euphoriques. Arrivée dans le XVème arrondissement, nous sommes à l’UNESCO. On vérifie que nous ne sommes pas armés, que nous sommes bien ce que dit notre carte d’identité, et nous pénétrons dans l’enceinte.

Petite pause goûter avant une conférence sur les différentes actions de l’UNESCO; suivie d’un échange sur les possibilités d’action de l’organisation, notamment sur la question des femmes dans la science; quels programmes mettre en place et les difficultés rencontrées encore aujourd’hui.

Nous nous dirigeons désormais vers le dernier étage, tout le monde est encore plus beau que ce matin, c’est l’heure de faire la fête. Une coupe de champagne à la main, nous parvenons à kidnapper Brigitte Kieffer le temps d’une interview, lui demander de nous dessiner un mouton et laisser des journalistes espagnols poser toutes les questions. Les gredins.

Il est temps de rejoindre les festivités, une équipe de cuisiniers sur-entrainés nous attendent au milieu de la salle, sur les côtés de petits stands décrivant les projets de recherches des lauréates les plus jeunes, et avec qui nous aurons l’occasion de discuter. Tout au fond, une estrade, sur laquelle viennent les deux grandes organisatrices de l’événement afin de formuler leurs vœux à travers un discours très applaudi.

Puis, c’est la ruée vers les ramequins, petits canapés et préparations de tout poil. Nous continuons l’opération dessine moi un mouton en harcelant lauréates et simples spectateurs, notre troupeau s’agrandît.

Nous allons à la rencontre des jeunes chercheuses, toutes adorables, qui répondent à nos questions; nous permettant d’avoir des retours d’expérience d’Asie de l’Est, d’Amérique Latine ou encore d’Afrique. Un point commun : elles sont toutes aux anges et très enthousiastes à l’idée de poursuivre leurs travaux.

La salle se vide petit à petit, les jambes se font lourdes, une dernière coupe de champagne à la main, nous saluons et remercions l’équipe d’organisation l’Oréal qui nous ont permis de participer à ces événements, eux aussi nous dessinent des moutons. Une armée de boules de laines est en marche, les stéréotypes n’ont qu’à bien se tenir.

Découvrez la suite de la semaine avec le récit de la soirée de remise des prix !

 

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