La première réaction
Depuis la Seconde, quand j’ai dit que je voulais travailler dans l’industrie, on m’a dit: « L’industrie !? Ce n’est pas un monde pour toi, ce ne sont que des rustres, il n’y a pas de femmes, tu vas te casser un ongle, tu vas devoir porter des objets lourds, tu vas devoir te salir. » Alors que ce n’est plus du tout ça ! Il n’est plus question de porter des objets lourds ou de se salir, puisque la technologie a remplacé l’homme. Il s’agit plutôt de suivre un cahier des charges, gérer une équipe, manager un projet, avoir des propositions innovantes…
Une grande diversité
Il y a plusieurs sortes de métiers dans l’industrie pour les femmes : cadres comme des ingénieures, des techniciennes, des opératrices et des chefs de projet. Et c’est ça qu’on veut ! L’industrie est composée d’activités aussi variées que nombreuses: la chimie, l’agroalimentaire, le bois et le papier, le luxe, la cosmétique, l’ameublement, l’industrie nautique, les biotechnologies, la peinture, le textile et le cuir, la pharmacie ou encore les métiers d’art!
Si tu aimes le changement et l’innovation, si tu as un goût marqué pour un savoir-faire de haute qualité et une ouverture à l’international, lance-toi dans l’industrie!
Ma formation
Après avoir fait un BAC S option maths et une prépa Physique Technologies et Sciences Industrielles de l’Ingénieur (PTSI) pendant deux ans, j’ai décidé que je voulais compléter mon profil par une formation plus managériale et trilingue. Celle que propose l’ESTIA. Cette école généraliste, située dans le pays basque, offre à ses étudiants la possibilité de découvrir la stratégie industrielle. En plus d’une formation classique, elle propose une formation par l’apprentissage, c’est-à-dire partager son temps entre les études et le travail en entreprise. C’est ce que j’ai choisi en travaillant chez Renault, où je participe à la réorganisation des services informatiques de leurs usines françaises.
Mon conseil…
Parce qu’il n’y a que peu de filles, les quelques candidates à la sortie de l’école sont prisées : on leur offre des perspectives de carrières plus variées que celles des hommes et des conditions plus avantageuse!
«
Alors, vous savez ce qu’il vous reste à faire?
COMMENTAIRES