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Attention Stéréotypes

Parce qu'il est plus facile de désintégrer un atome qu'un stéréotype !

Femmes & Sciences, un savant mélange

L’iGEM est une compétition organisée par le MIT, l’Institut de Technologie du Massachusetts, depuis 2004 et regroupe chaque année des étudiants du monde entier pour imaginer de nouveaux systèmes biologiques aux aux propriétés innovantes et variées.. Non seulement, l’équipe qui vient de remporter la plus grande compétition internationale étudiante de biologie synthétique est française mais elle est mixte.

L’iGEM  est une compétition organisée par le MIT, l’Institut de Technologie du  Massachusetts, depuis 2004 et regroupe chaque année des étudiants du monde entier pour imaginer de nouveaux systèmes biologiques

Parmi les 206 équipes, et les quelques 2000 participants, c’est l’équipe française Paris Bettencourt qui a séduit le jury le 4 novembre dernier. 

L’équipe constituée de 12 étudiants a développé quatre approches complémentaires  pour lutter contre la tuberculose avec de nouveaux outils fondés sur la biologie de synthèse.

Détecter, cibler, infiltrer et saboter à l’aide d’un biocapteur, d’un virus de bactérie ou encore d’une bactérie de laboratoire. La team a découvert huit nouvelles molécules qui pourraient s’avérer efficaces pour tuer spécifiquement le pathogène responsable de la tuberculose.

Pour rappella tuberculose est l’une des maladies les plus meurtrières de nos siècles. En 2012, 8,6 millions de personnes ont développé la tuberculose et 1,3 millions en sont mortes.

Au delà des résultats

Non contents d’être sacrés champions de l’année 2013 en biologie synthétique, les étudiants ont fait le véritable compte rendu d’une double étude.

En exposant à la fois les moyens de lutter contre la tuberculose mais aussi en rendant compte de l’importance de la mixité dans le monde scientifique.

Paris Bettencourt est parvenu à faire d’un phénomène ressenti une donnée interprétable.

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Au cours de leurs recherches basées sur d’importantes études statistiques, ils ont réalisés que même si d’importantes disparités de genre existaient dans leur propre domaine;

Ce sont les équipes mixtes qui ont eu la plus grande propension à faire partie de la moitié gagnante lors de la compétition. Chiffres à l’appui.

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Lors du concours iGEM, les équipes participantes avaient un sex ration de 37% de femmes. Et il a été vu, que les équipes récompensées par des prix étaient plus équilibrées que la moyenne (45% vs 37%).

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Ovationnée par l’auditoire, récompensée par le jury, l’équipe a réussi à mettre un chiffre sur un mal dont souffre la science mais aussi bien d’autres secteurs.

Des moyens pour lutter contre la tuberculose et une parité productive irréfutable, voilà ce que l’équipe Paris Bettencourt nous a offert à l’iGEM 2013.

Et comme nous le rappelle­­­ Aude Bernheim, une des membres de l’équipe : « la mixité est le premier pas vers la diversité ».

Le projet de Paris Bettencourt fait partie des plus déjantés, tu veux découvrir en t’amusant? C’est par LA

Julie Bonnemoy.

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