L’artiste londonien, spécialiste de la problématique culturo – technologique nous livre son projet de réflexion sur l’usage des drônes, par le biais de leur flocage 2.0 en milieu urbain.
L’annonce du futur mode de livraison d’Amazon via l’introduction des drones a fait la Une en décembre dernier. C’est en 2012 que cet écrivain anglo-saxon dessine son premier aérodyne télécommandé, à Londres. Le principe est simple : tous les avions doivent être strictement similaires, et jouer sur l’invisibilité, point fort de ce nouvel outil, à même d’espionner incognito une ligne de haute tension comme le voisin de la voisine, quasi – perpétuellement.
En effet, cet instrument n’a pas que révolutionné le monde militaire, à travers leur faculté de voyager avec plus de 500 kilos de missiles (actifs n’importe où, n’importe quand). Cette technologie revêt encore le double – masque de Judas. Son usage dans le civil permettrait autant de sauver des vies en transportant les communications dans des zones inondées, ou en éteignant un feu lorsqu’un canadair fait sa nuit ; qu’il serait également en mesure de (sur)veiller une population bien définie. Souffrant d’insomnie, le drone peut observer, enregistrer, et permettre la diffusion d’une data base quotidienne de données (plus ou moins privées)… dont je vous laisse imaginer les Mégabits ! On entend maintenant la démarche qui s’inscrit dans ce mouvement artistique, participatif au (r)éveil collectif sur le sujet. Bien joué. Je vous laisse la notice, peut être un grapheur, peintre, ou juste « coloriaphile », se cache parmi vous. (Faites vos jeux!)
Le guide : https://dl.dropboxusercontent.com/u/3593123/Drone-Shadow-Handbook.pdf
Avant de vous quitter, une petite citation sur laquelle vous pourrez délibérer, de Frederic Serre, président du Directoire de Delta Drone : « On ne peut pas encore imaginer ce que sera le drone de demain.»
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